L'intimité de la vie privée garantie par la loi
Certes, à l'heure du Big Data et de la collecte massive et quotidienne de toutes nos données personnelles, il est difficile de faire quelque chose sur internet sans être pisté. Il en va de même des objets connectés, qui peuvent aussi s'avérer être un peu trop curieux. Le Lush de Lovense, sextoy se présentant sous la forme d'un oeuf vibrant, collectait à leur insu certaines données personnelles de ces dames. Ainsi et entre autres, la fréquence, la vibration et la température du cher jouet étaient stockés en tant que données personnelles par l'entreprise. D'après celle-ci, le projet était une simple étude de marché, en somme : pour mieux connaitre la clientèle. Le problème est que la captation de ces informations très confidentielles n'était pas connue des utilisatrices.Pour les utilisateurs du sextoy de Lovense, une question de serveurs
La réaction ne s'est pas faite attendre, car non seulement le transfert de ces données ô combien sensibles n'était pas pleinement sécurisé, mais il était également associé aux adresses mail des clientes. Chacun imagine le risque ainsi encouru par les utilisatrices de ce vibromasseur, en cas de vol de ces données.Une plainte s'en est suivie d'une class-action, ou recours collectif, et l'entreprise ayant manqué véritablement de doigté s'est donc vue affligée d'une lourde amende. Celle-ci aurait pu être bien plus conséquente, mais Standard Innovation a garanti que les données seraient effacées, et que les nouvelles chartes concernant l’utilisation de cet œuf vibrant à l’aide d’un iphone seraient plus claires.